Violence entre les groupes criminalisés: un jeune de 19 ans arrêté avec deux fusils-mitrailleurs à Charlesbourg

Un jeune de Québec qui s’est fait pincer avec des fusils-mitrailleurs lors d’une perquisition liée à la violence entre groupes criminalisés dans la région vient d’apprendre qu’il restera détenu au moins jusqu’à la semaine prochaine.
L’air résigné et un peu confus, Samuel Bernard a brièvement comparu ce samedi sous de graves accusations en lien avec les armes à feu.
«Est-ce que je dois plaider coupable ou non coupable?» a-t-il lancé au juge Sébastien Proulx, lors de son audience par visioconférence au palais de justice de Québec.
Selon nos informations, le jeune de 19 ans qui n’a pas d’antécédents criminels travaille dans l’industrie des bars à Québec. Il ne reconnaîtrait aucun des crimes qui lui sont reprochés.
Cela n’a pas empêché la Couronne de déposer cinq accusations, notamment pour possession d’armes à feu prohibées. Les deux fusils-mitrailleurs sont une carabine GSG MP40 9 mm Luger et une carabine AM15. Un pistolet Taurus G3 9 mm a également été trouvé lors de la perquisition par la police de Québec.
Deux cents grammes de cocaïne, 60 grammes de MDMA, des articles en vue de faire du trafic de stupéfiants comme des balances et des sachets, une bombe fumigène, 5000$ en argent et plusieurs cellulaires ont également été saisis.
Selon le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), la perquisition serait «en lien avec la violence entre les groupes criminalisés». Le Groupe tactique d’intervention (GTI) a été déployé, a indiqué le SPVQ dans un communiqué.
Lors de la comparution, Me Steve Baribeau de la poursuite s’est opposé à sa remise en liberté. Bernard reviendra à la cour lundi, pour la suite des procédures.
«Nous allons examiner le dossier et on va essayer de le remettre en liberté la semaine prochaine», a commenté son avocat, Me Mathieu Rondeau-Poissant.