Trois pistes de solution pour aider Équipe Canada junior à revenir au sommet

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OTTAWA | Parlons une dernière fois d’Équipe Canada junior.

Hockey Canada se trouve à nouveau plongé dans une petite crise après la déconfiture des deux dernières années. L’organisation a assuré que des changements seraient apportés.

Quels seront ces changements? Après avoir passé la dernière semaine à Ottawa et été dans l’entourage de l’équipe, puis après avoir discuté avec des gens du milieu, voici ce qui pourrait aider ÉCJ à se redresser dans les prochaines années.

Ne plus faire de politique avec les choix d’entraîneurs…

Hockey Canada a misé sur l’expérience en embauchant Dave Cameron, et ça n’a pas fonctionné. Est-ce que ça veut automatiquement dire que la stratégie d’y aller avec un vieux routier n’est pas la bonne? Absolument pas!

Toutefois, il faudra que Hockey Canada modernise sa façon de penser à cet égard. De nombreux hommes de hockey avec une vision moderne du jeu n’attendent que cette chance à travers le pays.

De plus, qu’on arrête de faire de la politique avec la sélection des entraîneurs et qu’on en choisisse un de chaque ligue pour faire plaisir à tout le monde. Que l’entraîneur sélectionné puisse choisir lui-même ses adjoints, qu’ils viennent tous de la même ligue ou pas.

Il est tout simplement anormal qu’un homme de hockey comme Sylvain Favreau, probablement le prochain entraîneur de la LHJMQ à faire le saut chez les professionnels, ait été relégué à un rôle de soutien en étant placé sur la galerie de presse.



Photo Agence QMI, MARC DESROSIERS

Clairement, il faut se demander si Dave Cameron n’avait pas sa garde rapprochée en l’adjoint Chris Lazary, un autre entraîneur de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL), et le vétéran Mike Johnston, qui ne dirige même plus dans la Ligue de hockey de l’Ouest.

Si on veut faire de la politique et éviter les frictions, qu’on alterne de ligue chaque année. Qu’on permette à un entraîneur de chacune des ligues de diriger Équipe Canada junior, chacun son tour, et d’amener avec lui des entraîneurs avec qui il sait qu’il s’entendra bien et en qui il a pleinement confiance.

… ou mettre en place un personnel à temps plein

Scott Salmond a émis cette possibilité vendredi. D’avoir un entraîneur à temps plein permettrait d’apporter une certaine stabilité autant dans le personnel que dans l’approche et la philosophie interne.

Hockey Canada avait tenté cette approche avec André Tourigny, en 2021-2022, en l’embauchant comme entraîneur à temps plein avec le programme national masculin, avant qu’il ne parte pour les Coyotes de l’Arizona.


2025-IIHF-WORLD-JUNIOR-CHAMPIONSHIP-DAY-1-FINLAND-CANADA/


Photo ROB WALLATOR

Prendre les meilleurs joueurs, tout simplement

Ce fut une autre critique.

Hockey Canada doit arrêter de suranalyser le processus de sélection de ses joueurs. Cette année, l’accent a tellement été mis sur le fait d’avoir des joueurs n’étant pas unidimensionnels offensivement que le résultat fut complètement contraire: ils ont peiné à marquer des buts tout au long du tournoi, et cette intensité a mené à de nombreuses pénalités.

Vendredi, dans une enfilade fort intéressante sur X, l’ancien journaliste Szymon Szemberg écrivait ceci: «dans un tournoi aussi court que celui-ci, les joueurs intenses et hargneux ne peuvent apporter d’habiletés, mais les joueurs habiles peuvent apporter de l’intensité et de la hargne».

Après tout, les Américains n’ont pas hésité à sélectionner Trevor Connelly et Cole Eiserman au sein de leur formation, deux joueurs considérés comme unidimensionnels. Dans un rôle limité, Eiserman a continué d’avoir un impact et inscrit des buts importants en avantage numérique, notamment le but gagnant en demi-finales face aux Tchèques.

À ce sujet, l’un des joueurs ignorés par Hockey Canada qui a grandement fait jaser fut Beckett Sennecke. L’attaquant et troisième choix au total du dernier repêchage de la LNH par les Ducks d’Anaheim a fait tout un pied de nez à ÉCJ en étant nommé le joueur du mois de décembre dans l’OHL.

Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, toutefois, Sennecke a eu quelques frasques hors glace dans le passé (rien d’illégal), ce qui aurait refroidi Hockey Canada, en raison des nombreux scandales auxquels ils ont dû faire face dans les dernières années.

Ceci explique probablement cela.



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