Quand une crise peut devenir une opportunité…

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Permettez cette brève parenthèse du grand cirque de la Maison-Blanche. Un vieil adage, donc, dit qu’à quelque chose malheur est bon. Pas toujours. Ça, on le sait. Mais parfois, oui.

Prenons la tempête Trump. Cette semaine, elle braquait ses projecteurs sur la loi 96 du gouvernement caquiste sur la langue française en la qualifiant, comme sous Joe Biden, de «barrière commerciale».

Résultat: en plus du Bloc Québécois, les chefs Mark Carney, Pierre Poilievre et Jagmeet Singh ont tous dû réagir.

Chacun, qu’il soit pour ou contre l’usage de la clause dérogatoire par le gouvernement Legault, a promis de «protéger» cette loi des griffes, réelles ou imaginaires dans ce cas-ci, de l’administration Trump.

Urticaire

Bref, de quoi donner de l’urticaire au fan club de l’ex-premier ministre Pierre Elliott Trudeau et pourfendeur acharné de la Charte de la langue française.

Pour de nombreux Québécois, ce fut une surprise agréable. Quoique, une fois les élections passées, qui sait ce qu’il en adviendra? Une observation saute néanmoins aux yeux.

Pendant qu’en réaction aux menaces de Trump, une vague sans précédent de patriotisme et de nationalisme pancanadien soulève le pays, y réalisera-t-on enfin le caractère essentiel de la langue française, au Québec et dans les communautés franco-canadiennes, comme élément distinctif fondamental du Canada face aux États-Unis?

Ne pas retenir son souffle…

Si, par miracle, la réponse est oui, pourra-t-on cesser de voir faussement les lois linguistiques du Québec comme un dangereux complot visant à opprimer les minorités anglophones et allophones?

Sinon, ce serait là un gaspillage éhonté de la crise actuelle, alors qu’elle offre au pays une opportunité en or de voir enfin la défense de la langue française pour ce qu’elle est.

Soit non pas comme un danger à l’unité du pays, mais comme une vraie force l’aidant à se distinguer encore plus de son puissant voisin du sud.

Cela dit, si le passé est garant de l’avenir, ne retenez pas trop votre souffle…

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