Prières bannies dans l’espace public: «C’est trop facile d’interdire», réagit l’ex-maire Tremblay

L’ancien maire de Saguenay Jean Tremblay s’oppose à l’interdiction de la prière dans l’espace public annoncée vendredi par François Legault, proposant plutôt un encadrement avec des règles précises.

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«Si tu fais une prière dans la rue, puis tu déranges, là, ça ne marche pas. Ça devrait être autorisé, mais suivant des règles bien précises, dans des rues précises, pour ne pas que ça dérange l’ordre public», a expliqué M. Tremblay à Richard Martineau vendredi, sur les ondes de QUB Radio au 99,5FM Montréal.

Cette réaction survient après que le premier ministre François Legault a déclaré vouloir interdire les prières dans les espaces publics, se disant prêt à utiliser la clause dérogatoire pour y parvenir.

Une approche jugée radicale

L’ex-maire critique vivement cette solution qu’il juge simpliste. «C’est vraiment trop facile pour le gouvernement de dire qu’on interdit, puis on va être encore plus strict. Ce n’est pas bon, ça. Ça n’a jamais été bon dans aucune société», a-t-il soutenu.

Selon M. Tremblay, l’interdiction totale pourrait avoir l’effet inverse de celui recherché. «Mais de dire qu’on interdit, c’est pire dans ce temps-là. Si tu interdis, tu ne veux pas, les gens vont trouver d’autres moyens», a-t-il averti.

Il propose plutôt un système d’autorisation encadré, notamment pour les écoles. «C’est bien de valeur, mais si vous voulez parler de religion, ça nous prend une autorisation écrite des parents. [Pour] les enfants, il faut que ça soit bien encadré», a-t-il précisé.

«Ça va être le contraire. Vous allez voir, les gens vont réagir à ça. Comme dans certains pays», a-t-il conclu.

*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.