Plus de pouvoirs aux pharmaciens: le projet de loi adopté, mais encore du travail à faire
Le projet de loi 67, qui compte donner plus de pouvoirs aux pharmaciens afin de faciliter l’accès aux soins, a été adopté cette semaine et si certaines mesures sont déjà en place, d’autres prendront un peu plus de temps avant d’être autorisées.
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Avec cette initiative, les pharmaciens peuvent prolonger des ordonnances, prescrire, administrer et substituer des médicaments.
«C’est une bonne nouvelle pour les pharmaciens et surtout pour la population québécoise, cela va leur permettre d’avoir plus d’accès», a souligné Jean-François Desgagné, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.
«Je dois mettre juste un petit bémol, on a encore beaucoup de travaux réglementaires à faire avant que tout ça atterrisse dans les pharmacies», a-t-il toutefois nuancé en entrevue à LCN, vendredi.
Éric Yvan Lemay / JdeM
Si les pharmaciens peuvent déjà prescrire pour certaines situations, comme le zona par exemple, ils restent limités par certaines listes de conditions. Le projet de loi devrait donc finir par «éliminer beaucoup de contraintes administratives».
«Il y aura beaucoup d’autres choses qui vont régler beaucoup de problèmes puis qui vont sauver des visites à l’urgence, je vous en assure», a soutenu M. Desgagné.
En ce qui concerne le suivi vers d’autres professionnels de santé, le président de l’Ordre des pharmaciens a assuré que des travaux sont en cours.
«On a fait beaucoup de représentations et on a des travaux en cours, justement pour essayer de travailler sur l’organisation du travail pour permettre aux gens de pouvoir suivre leur parcours de soins et non de retomber en bas de la pyramide», a-t-il indiqué.
Pour voir l’entrevue intégrale, cliquez sur la vidéo ci-dessus.