«Le travail n’est pas fini»: les Chiefs veulent passer à l’histoire avec un troisième Super Bowl de suite

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KANSAS CITY | Longtemps après leurs célébrations sur le terrain au terme de leur victoire face aux Bills, les joueurs des Chiefs sont entrés un à un vers leur vestiaire dans la frénésie la plus totale. Tous savent que le plus gros match reste à venir, mais l’espace de quelques précieuses minutes, ils se sont laissé le droit de vivre l’euphorie.

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Pour regagner leur sanctuaire, les joueurs des Chiefs passent par un tunnel qui les amène ensuite dans une zone où des partisans ont un moment pour les acclamer.

L’espace est plutôt restreint dans l’antre du Arrowhead Stadium, dans cet endroit où les joueurs, leurs familles, les entraîneurs, des membres de l’administration des Chiefs et les journalistes qui font le pied de grue à la porte du vestiaire s’entremêlent.

Pour entrer ensuite dans le vestiaire, c’est le parcours du combattant à travers tout ce beau monde.

En d’autres termes, c’est le bordel! Pour les curieux, Taylor Swift ne s’est pas pointée jusque dans cette zone surchauffée avec son cavalier victorieux, Travis Kelce… Non, la chanteuse a vite été escortée par la sécurité afin qu’elle s’engouffre loin de ce zoo.

Patrick Mahomes a quant à lui fait un bisou à sa Brittany et s’est fait prendre en photo par des photographes des Chiefs avant de se faufiler dans son repaire, le visage aussi exténué que comblé.

Des champions en mission



Après les bandes dessinées «Où est Charlie?», il faut jouer à «Où est Travis?», dans le vestiaire des Chiefs, à travers l’hystérie médiatique d’après-match.


PHOTO STÉPHANE CADORETTE

Pour atteindre Travis Kelce, qui se mettait sur son 36 à son casier, il fallait franchir une muraille de caméras.

C’est sans parler du hip hop qui retentissait aux quatre coins du vestiaire. 

«Peu importe ce que Pat [Mahomes] doit faire pour nous mener à la victoire, il le fait. Il est l’ultime compétiteur », l’a-t-on entendu dire à travers toute cette joyeuse cacophonie.

Bref, les Chiefs réalisaient pleinement à quel point le moment était unique. Leur victoire de 32-29, un autre classique immortel contre les Bills, a été durement acquise.

Leur poursuite vers un troisième sacre de suite au Super Bowl, ce qu’aucune autre équipe n’a réussi, se poursuit donc.

«Des matchs aussi phénoménaux sont bons pour la ligue et bons pour les fans. C’est une expérience incroyable de gagner des matchs ici dans un tel environnement… mais le travail n’est pas fini. Il reste une très bonne équipe sur notre chemin», a prévenu l’entraîneur-chef Andy Reid, dont les protégés se frotteront aux Eagles, le 9 février, à La Nouvelle-Orléans.

Ce n’est pas pour rien que l’exploit à la portée des Chiefs n’a jamais été réalisé en 58 ans dans l’ère du Super Bowl, malgré plusieurs grandes dynasties.

«Une équipe passe toujours à travers des hauts et des bas dans une saison. Il y a des blessures et la marge d’erreur est minuscule. Il faut que tout tombe parfaitement en place pour en arriver là. La parité dans la ligue est incroyable. Chaque match finit par te ronger l’estomac, mais dans mon cas, j’ai pas mal d’estomac!» a lancé Reid en rigolant.

Un effort collectif

Bien sûr, Patrick Mahomes s’attire tous les éloges. En signant sa 17e victoire en séries, il a devancé l’immortel Joe Montana au deuxième rang dans l’histoire.

C’était la première fois cette saison que l’attaque inscrivait plus de 30 points, mais fidèle à lui-même, il a mis l’accent sur ses coéquipiers.

«C’est l’effort de toute une équipe. Nous avions bien joué à l’attaque, mais à la fin, nous avons dû nous contenter d’un placement et c’est notre défense qui a répondu en freinant l’un des meilleurs quarts-arrières de la ligue dans une situation critique.

«On l’a fait si souvent, on se fait tellement confiance et ça devient une habitude. On aimerait souvent que ce soit moins serré, mais en même temps, tous ces matchs serrés nous ont préparés à des situations comme celle d’aujourd’hui », a-t-il commenté.

Un rêve impossible


L’entraîneur-chef Andy Reid, dans un moment de célébrations avec le receveur JuJu Smith-Schuster.


Le propriétaire Clark Hunt, soulevant le trophée au nom de son père et fondateur des Chiefs, Lamar Hunt, qui est remis aux champions de la conférence américaine.


Getty Images via AFP

Le propriétaire de l’équipe, Clark Hunt, peinait à réaliser ce que les Chiefs sont en train d’accomplir.

«On n’aurait jamais pu rêver de se retrouver dans une telle situation, avec cinq présences au Super Bowl en six ans. Andy est arrivé ici et a instauré un vrai changement de culture. Ensuite, on a obtenu notre quart-arrière. Personne n’a réussi à remporter trois Super Bowls de suite comme on espère le faire parce que c’est difficile d’avoir une combinaison comme coach Reid et Pat [Mahomes]», a-t-il conclu.



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