La guerre commerciale se corse, les marchés écopent
Les marchés ont encore perdu du terrain mardi, mais à un rythme plus lent que la veille, alors que le président américain, Donald Trump, a annoncé qu’il doublerait les tarifs sur les importations de métaux canadiens, alimentant les craintes d’une récession.
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À la fermeture des marchés, l’indice S&P/TSX était en baisse de 107,70 points, soit 0,44%, à 24 273,01 points à Toronto.
Ce fut une autre journée frénétique à Wall Street et pour le marché boursier américain, qui est passé d’un léger gain en matinée à un recul important à la clôture après la plus récente frasque du président Donald Trump dans sa guerre commerciale.
La chute brutale des indices boursiers lundi ne l’a en effet pas empêché de durcir sa position à l’endroit du Canada.
Invoquant la décision de l’Ontario d’imposer une surtaxe de 25% sur l’électricité exportée aux États-Unis, il a menacé de doubler les droits de douane déjà annoncés sur l’acier et l’aluminium et de soumettre les automobiles canadiennes à un niveau tarifaire susceptible de mettre cette industrie à terre.
Mouvements vertigineux
Dans ce contexte, les mouvements vertigineux de la Bourse sont en voie de devenir monnaie courante: dans les huit derniers jours, l’indice S&P 500 a oscillé d’au moins 1% à la hausse ou à la baisse à sept reprises.
Ces fluctuations sont le fruit de l’incertitude de Wall Street quant à la peine que le président Trump est prêt à faire subir à l’économie par le biais notamment de tarifs douaniers.
L’indice Dow Jones Industrial Average a perdu 478,23 points, un recul de 1,14%. La majorité des actions américaines ont aussi baissé, mais les gains de quelques actions très influentes, dont Tesla, ont atténué l’effet, et le Nasdaq avait reculé de seulement 0,18% à la clôture.
Par ailleurs, les valeurs des grandes entreprises de technologie, comme Apple, Microsoft et Nvidia, ont elles aussi chuté, prolongeant les baisses importantes de lundi.
