La fermeture des classes en francisation continue de soulever l’indignation

Plus de 200 manifestants, à Saint-Georges de Beauce, ont réclamé la réouverture des classes en francisation qui ont été fermées le 12 novembre dernier.

Selon les organisateurs de la manifestation, les 10 millions de dollars annoncés par le gouvernement cette semaine ne seront pas suffisants pour les 1400 étudiants qui étaient inscrits en francisation. Ils estiment que l’argent ne servira à franciser que quelques centaines de personnes de janvier jusqu’à mars 2025.

Ils font valoir qu’en Beauce, la francisation est un enjeu crucial puisque la région compte sur les travailleurs étrangers pour combler ses besoins en main-d’œuvre, alors que la population ne compte environ que 30 000 habitants.

La fermeture des classes a laissé plusieurs personnes, dont de nouveaux arrivants, sans ressources.

L’organisateur de la manifestation, Éric Nadeau, a tenu à préciser lors d’un rassemblement tenu samedi que «l’immigration faisait désormais partie d’une réalité beauceronne» en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

«On fait venir beaucoup de travailleurs étrangers», a-t-il déclaré.

Le député caquiste de Beauce-Sud, Samuel Poulin, a promis une reprise des cours dès janvier. Il a précisé que «l’augmentation du nombre d’immigrants dans les derniers mois en Beauce met une pression importante sur notre capacité d’accueil dans notre région.»

«Il faut le nommer, a-t-il indiqué. Il faut être responsable et respecter la capacité de payer tous les Québécois. »

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