François Legault a un message pour les «islamistes»: Il songe à interdire la prière dans l’espace public

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Le premier ministre François Legault songe à interdire la prière dans l’espace public et fustige les «islamistes» qui tentent d’inqulquer leurs valeurs aux élèves du Québec.

En plus de renforcer la laïcité dans les écoles, le gouvernement de la CAQ envisage maintenant de proscrire les rituels religieux dans la sphère publique. «Moi, de voir du monde à genou dans la rue à faire des prières, je pense qu’il faut se poser la question, je ne pense pas que c’est quelque chose qu’on devrait voir», a-t-il confié vendredi, lors de son bilan de fin de session. 

Le premier ministre «regarde» pour légiférer en ce sens. Plus encore, il se dit même ouvert à recourir à la clause de dérogation, qui permet au Québec de se soustraire à la Charte canadienne des droits et libertés, pour y arriver. 

François Legault avait un message aux «islamistes», qui tentent d’imposer des valeurs musulmanes aux élèves québécois. «Au Québec, il n’y a pas de place pour la religion dans le secteur public, il n’y a pas de place non plus pour des gens qui pensent que les hommes et les femmes ne sont pas égaux, ça doit être très clair pour tous les islamistes qui sont ici!», a-t-il tonné. 

Plus tôt en journée, son ministre Bernard Drainville a promis de légiférer et d’imposer des sanctions si la Loi sur la laïcité de l’État et la directive interdisant les prières dans les écoles ne sont pas respectées. 

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«C’est pas notre Québec ça!», a pesté le ministre de l’Éducation. Alors que 17 établissements scolaires sont déjà sous enquête pour de possibles manquements à la laïcité, des pratiques religieuses à l’école Saint-Maxime de Laval feront aussi l’objet de vérifications. 

La Presse a révélé que des enseignants de cette école secondaire laissaient des élèves prier en classe, des employés communiquaient entre eux en arabe et de fortes réticences étaient exprimées autour des différentes notions de sexualité abordées en classe ou lors d’activités scolaires. Des membres du corps professoral ont même été accusés de prier avec des élèves.

«Des élèves qui prient dans les salles de classe, pendant les cours en présence des enseignants, des couloirs qui servent de lieux de prière, […] des activités de sensibilisation sur la sexualité [et des cours de sexualité] qui sont chahutées, […] un élève qui dit: “Vous allez peut-être me convaincre de parler le français, mais jamais vous ne me convaincrez d’accepter l’homosexualité”, ce n’est pas notre Québec», a-t-il renchéri, en mêlée de presse à l’Assemblée nationale. 

Pas question pour Bernard Drainville de permettre aux jeunes québécois de prier dans les locaux des écoles ou de mettre un local à la disposition des élèves qui souhaitent se recueillir. Il a confirmé que son gouvernement avait l’intention de légiférer afin de renforcer la laïcité dans les écoles québécoises. Selon lui, de tels comportements ne doivent pas restés impunis. 

«Il y a des sanctions qui s’appliquent quand on ne respecte pas la loi. Si la Loi sur la laicité, si la directive sur la prière n’est pas respectée, il doit y avoir des sanctions. Ça peux-tu être plus clair que ça?», a-t-il insisté. 

 

Le ministre de l’Éducation a rappelé l’importance de la laïcité dans les écoles québécoises en soulignant qu’elles doivent être «des lieux où les élèves peuvent apprendre et socialiser, sans subir une quelconque pression liée à des croyances religieuses [et qui incarnent] les valeurs québécoises, particulièrement celle de l’égalité homme-femme, à laquelle nous sommes profondément attachés et pour laquelle nous ne ferons aucun compromis».

Situation préoccupante, selon le Centre de services scolaire  

Yves Michel Volcy, le directeur général du Centre de services scolaire de Laval, qui a été «interpellé récemment sur cette situation», a affirmé en entrevue à LCN que des vérifications ont été menées pour avoir un portrait global sur cette problématique.

«On a appris qu’il y avait malheureusement, par le passé, des élèves qui priaient dans l’école. Avec des enseignants même», a-t-il ajouté.

«Maintenant, ce qui a trait avec les élèves qui prieraient avec du personnel enseignant, pour l’instant, ça n’a pas été porté à notre attention. On sait qu’il y a eu un enseignant qui avait déjà prié dans sa classe et la direction, encore une fois, lorsqu’elle a été mise au courant, elle est intervenue et le comportement a cessé», a poursuivi le directeur général.

Un travail a été lancé à l’école Saint-Maxime afin «de faire de l’éducation aussi pour nous assurer que les élèves respectent les principes de laïcité et aussi les valeurs de l’école québécoise», a-t-il déclaré.



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