Donald Trump: «On a honte de ses actions», affirme une sénatrice du Vermont

En entrevue sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM à Montréal, la sénatrice du Chittenden Central District, au Vermont, Martine Larocque Gulick, s’est montrée plutôt critique à l’endroit du président américain.
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«J’ai l’impression qu’on ne comprend pas du tout ce qu’il fait notre président Donald Trump. On a peur, on est anxieux et vraiment à ce point-là, je pense qu’on a honte de ses actions», a-t-elle déclaré.
La situation économique est plutôt difficile au Vermont, souligne Mme Larocque Gulick.
«Tout est très cher maintenant ici dans le Vermont. Alors, on a peur que ces tarifs qui sont vraiment des taxes vont coûter plus, vont causer un peu de chômage. On ne sait pas exactement, mais ça va être difficile pour le peuple du Vermont, pour les gens de la rue», explique-t-elle.
Celle-ci souligne que le Vermont entretient des relations commerciales majeures avec le Canada et surtout le Québec.
«Vous êtes une partie très, très importante de notre économie, c’est sûr. Vous êtes un partenaire, un grand partenaire dans l’économie et c’est absolument critique à la santé de notre pays qu’on ait de bons rapports, un bon rapport avec le Canada. Et ce rapport qui a pris des centaines d’années pour s’enrichir, se développer, c’est vraiment triste que maintenant, on ne sait pas l’avenir, on ne comprend pas ce qui se passe», soutient Martine Larocque Gulick.
Des tarifs sur le bois d’œuvre seraient très nocifs pour l’économie du Vermont, clame également la sénatrice.
«Nous avons un manque de maisons, d’appartements et de logements ici dans le Vermont. On a besoin de la construction, on a besoin de maisons, d’appartements, n’importe quoi pour être capable d’avoir plus de gens ici au Vermont. On a une population de, quoi, 680 000 personnes. On veut augmenter cette population pour l’économie, etc., et si on ne peut pas bâtir, si on ne peut pas construire, c’est un grand problème», explique-t-elle.
Selon Martine Larocque Gulick, des tarifs douaniers créeraient du chômage dans son État et coûteraient en moyenne 1200$ par année à chaque famille vermontoise.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.