À 103 ans, une Montréalaise est toujours une redoutable joueuse de cartes

Trente minutes de sport par jour, des protéines à tous les repas, un cercle d’amis: il est possible de rester en santé jusqu’à 100 ans. Le Journal vous propose des trucs simples et réalistes pour repousser la maladie et les secrets de centenaires sur leur longévité.
À 103 ans, la Montréalaise Janine Valois est toujours une redoutable joueuse de cartes, une activité qui la garde alerte et allumée.
«On joue au Skip-Bo et elle nous clenche!» lance son fils, Louis Valois, pendant que sa mère s’esclaffe à ses côtés.
Concentrée, la centenaire ne manque jamais une occasion de placer ses cartes, numérotées de 1 à 12, pour battre ses proches avec qui elle fait quelques parties par semaine, raconte-t-il.
«J’aime jouer à ça, explique la résidente de LaSalle à Montréal. J’ai joué au Scrabble longtemps aussi, mais les mots, je ne suis plus capable aujourd’hui ».
Photo Hugo Duchaine
Mme Valois s’est dit très surprise d’atteindre l’âge de 103 ans et elle n’a pas de recette miracle à partager. «Je ne sais pas pourquoi on me garde ici », confie-t-elle d’un air moqueur.
Malgré quelques maux, dont une scoliose qui rend ses déplacements difficiles, elle a toujours gardé une bonne santé. Mariée pendant 50 ans, elle est veuve depuis plus de 30 ans.
Bien entourée
Elle reste bien entourée de ses enfants, dont trois sont toujours en vie, ses huit petits-enfants et 19 arrière-petits-enfants.
Pour ses 100 ans, toute la famille s’était réunie à la résidence Le Cavalier où elle habite. Son fils, Louis, bassiste et l’un des membres fondateurs du groupe Harmonium, a même fait un spectacle.
«C’était une mère formidable», vante Louis Valois, fier de sa mère.
Ayant vécu toute sa vie dans le sud-ouest de Montréal, Janine Valois se souvient de l’époque où le boulevard Newman n’était qu’un chemin de terre ou quand les premières voitures ont commencé à y rouler.
Cette dernière s’ennuie néanmoins du rythme de vie moins effréné de sa jeunesse. «Les dimanches, c’était long! La vie était plus lente», remarque l’aînée.